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Gauche alternative en Corse

Pulitichella quand tu nous tiens (suite)

Publié le 10 Février 2014 par Manca alternativa

On a assisté jeudi 6 février 2014, sur Via Stella, à un spectacle affligeant. Corine Bartoli était l’invitée de Jean Vitus Albertini. Elle est candidate « divers gauche » aux prochaines municipales à Propriano. A la place de son époux Paul Marie, maire sortant, conseiller exécutif PRG à l’Assemblée territoriale de Corse et président de l’Office des transports. Un homme anti-cumul des mandats, en quelque sorte. Celui-ci est inéligible jusqu’au 25 mai 2014, à la suite d’une décision du Conseil constitutionnel. Il est reproché à Paul Marie Bartoli de ne pas avoir déclaré en bonne et due forme 4.000 euros, lors de la campagne des législatives de juin 2012. Donc, pour tourner la difficulté, le couple a trouvé une brillante astuce. Etant dans l’impossibilité de se présenter, Bartoli se fait remplacer, comme tête de liste, par son épouse. Fallait y penser ! En cas d’élection et au bout de deux mois, Caroline démissionne de son poste afin de permettre une élection partielle au profit de son illustre époux. L’affaire est dans le sac. Que penser d’une telle pantalonnade ? Et quel mépris pour les électeurs. Que penser d’un tel stratagème, sinon qu’il jette un peu plus de discrédit sur une caste politique, corrompue, plus soucieuse de ses propres intérêts que ceux de la collectivité ? Il est peut-être temps de mettre un terme à ces pratiques politiciennes et d’ouvrir la voie à une nouvelle manière de faire de la politique au sens noble du terme. Nos cousins italiens ont une superbe expression : « Tutti a casa ».  Nous la faisons nôtre. Oui tous à la maison.

Le couple Bartoli ne sort pas grandi de cette minable affaire. Encore un mot sur la prestation de Caroline Bartoli. Ce fut pour elle mission impossible. Elle s’est noyée dans ses notes. La confusion était à son comble. Ce fut pour elle probablement un calvaire. Mais un calvaire qui ne mérite aucune excuse.

Maria Maddalena Lanteri

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