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Gauche alternative en Corse

La bulle sociale des prédateurs...

bulle_sarkozy

 5% de la richesse mondiale est détenue par 100.000 personnes, soit 0,00015% de la population totale. Dix millions de riches possèdent vingt cinq pour cent de la richesse mondiale! Il ne s’agit plus de l’accumulation primitive du capital, mais d’une « bulle de richesse » produite en une ou deux décennies par le jeu du marché.

Ce sont ces 10 millions de personnes qui sont les responsables de la crise et qui se sont enrichis en créant des bulles financières et immobilières comme les surprimes aux Etats-Unis. En France, en maintenant les salaires au plus bas, les grands patrons ont forcé l’Etat à créer des compensations sociales comme, en dernier lieu, le RSA. C’est en faisant payer indirectement aux contribuables leur enrichissement qu’ils ont accru la dette souveraine. Aujourd’hui, pour continuer à s’enrichir, ils font payer la crise au plus grand nombre. On cite en exemple un patron du textile à Roubaix qui se rémunère 20 millions d’euros par an. En renonçant à un million, il pourrait retirer une partie de ses employés du RSA. Qui profite du RSA ? Le patron.  C'est ce que l'on peut appeler une bulle sociale.

Tant qu’une prise de conscience de la population n’aura pas eu lieu, et que des barrières n’auront pas été dressées par les Etats pour contenir cette bulle de richesse, puis la réduire, les riches continueront à se comporter comme des prédateurs.

On nous parle de récession. En mettant en place des plans de rigueur et en jetant au chômage des milliers de salariés, les riches font payer aux salariés leur « bulle sociale ». Ce système prédateur a son circuit commercial: le marché de l’art, l’immobilier et les produits de luxe. Les riches achètent chez les riches… rien à voir avec l’augmentation de la TVA des boissons sucrées et des livres.  Réduire cette « bulle de richesses » est une condition nécessaire pour traiter la crise financière actuelle.

Ceux qui parlent de la crise de la dette en incriminant les acquis sociaux ont été les véritables bénéficiaires des deniers publics. Pour maintenir un minimum de  pouvoir d’achat, il a fallu compenser la stagnation des petits salaires par des mesures sociales alors que les gros salaires ont explosé. Au système des compléments de salaires sous forme de prestations sociales, on peut ajouter le train de vie de l’Etat et de nos élus dignes des républiques bananières. Tous ceux qui essaient de culpabiliser le peuple ont les yeux de Chimène pour les prédateurs.  Rappelons les cadeaux fiscaux faits par Sarkozy à ces amis milliardaires. Son nouveau slogan cynique « produire plus et dépenser moins » est clair. Travailler plus et gagner moins pour continuer à enrichir la France d’en haut. Il est temps aussi de mettre fin à la spéculation et aux pressions des agences de notation dont les principaux clients sont les établissements financiers. Ne dit-on pas : « On ne prête qu’aux riches ». C'est  ce qui a toujours été fait et lorsque l’on prête aux pauvres, ce sont les riches qui en profitent. C’est donc aux banques et à leur riche clientèle  de payer la dette

Cette petite minorité aux appétits d’ogres vit dans un luxe indécent en profitant de la précarité et de la  misère de la quasi-totalité des populations. L’ultralibéralisme et le néolibéralisme ne donnent la liberté qu’aux riches. Ils ont besoin de restreindre chaque jour davantage nos libertés pour continuer à s’enrichir et donc à nous appauvrir. Il se serve du sentiment d’insécurité pour s’octroyer plus de pouvoir répressif. Dans ce contexte de violence économique, c’est la démocratie qui est en danger. La Gauche doit affirmer clairement des solutions alternatives pour sortir d’un système capitaliste dans lequel tous les mécanismes y compris sociaux ne profitent qu’à un petit nombre de nantis qui, avec les banques, nous ont conduits à la récession et à une crise économique majeure. Il s’agit bien d’une crise du capitalisme au service des riches, les vrais responsables des dettes et de la crise.

 

Signé: Pidone

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