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Gauche alternative en Corse

En finir avec les tergiversations à gauche

  

En finir avec les tergiversations à gauche

 

Pour la candidature

de Jean-Luc Mélenchon

à la prochaine présidentielle

 

Nous militants de Manca alternativa, membres d’associations et de syndicats,  sympathisants et amis, nous décidons d’appuyer la candidature de Jean-Luc Mélenchon.

L’heure n’est plus aux tergiversations, aux atermoiements, aux manipulations politiciennes et autre expectative.

Pourquoi un tel engagement ? Cette candidature a au moins un mérite, celui de taper dans la fourmilière des castes, des professionnels de la politique, des représentants de la pensée unique. En outre, le discours de Jean-Luc Mélenchon est clair. Il refuse toute compromission avec des forces politiques qui ont conduit notre pays dans la voie de l’austérité et de la régression sociale.

Il est bon de rappeler quelques vérités. 

Quatre ans au service des marchés financiers et de mépris pour les électeurs de gauche

Mais où sont donc les engagements du candidat François Hollande lors de la présidentielle de 2012 ? Mais où est donc  le changement « c’est maintenant » ou encore l’ennemi « c’est la finance » ? Quatre ans se sont écoulés et les promesses se sont envolées. Quatre ans au cours desquels notre président s’est surtout distingué à mépriser ceux  qui l’ont porté au pouvoir. Quatre ans au service exclusif des marchés financiers et du Medef. Sans entrer dans le détail citons les mesures significatives qui ont comblé d’aise Pierre Gattaz, patron des patrons : ratification du traité budgétaire européen, CICE, pacte de responsabilité et tout récemment contre-réforme du Code du travail qui dynamite les acquis de décennies de dures luttes sociales et politiques. Cette dernière a suscité un grand mouvement de protestation des salariés, des lycéens et des étudiants. La mobilisation du 31 mars a atteint un niveau remarquable, malgré tous les moyens de dissuasion déployés par le pouvoir dit socialiste et les media aux ordres. Elle n’en restera pas là. D’autres mobilisations, plus importantes se profilent, pour exiger le retrait pur et simple du projet de loi sur le travail.

C’est dans ce contexte social, économique et politique difficile que commencent les premières manœuvres dans la perspective des élections présidentielle et législatives. De ci de là les candidats se bousculent au portillon. La droite se voit déjà au pouvoir. Le Front national est en embuscade et continue sa propagande de haine, en escomptant récupérer encore plus le mécontentement qui grandit dans le pays. Le Front de gauche est au plus mal. Il n’a pas su profiter de la perte de crédibilité du Parti socialiste et de nos gouvernants, à cause – il faut le souligner – en grande partie de ses divisions internes, de son incapacité à sortir du cadre étroit des partis qui le composent et de la stratégie à géométrie variable développée au cours des dernières élections municipales, départementales et régionales. Résultat. Un grand nombre d’électeurs de gauche se sont réfugiés dans l’abstention. Cela s’est vérifié en Corse. 

Les primaires à gauche, une opération enfumage

C’est dans ce contexte également qu’une opération «  primaire à gauche » a été lancée par un certain nombre de gens dits de gauche, parmi lesquels l’inévitable Daniel Cohn-Bendit. C’est dire déjà les objectifs avoués ou non de cette opération. Bien évidemment le Parti socialiste s’est dit intéressé. Le Parti communiste et les Verts ne disent pas non et entendent participer aux discussions préparatoires.

Disons-le tout net, cette opération relève de l’enfumage et ne vise qu’à préparer in fine une nouvelle candidature de François Hollande, désormais surnommé monsieur « Ca va mieux », après sa dernière et brillante prestation télévisée ou une candidature d’un de ses compagnons de route. On se retrouverait dans une situation pour le moins ubuesque, celle de cautionner un candidat qui est responsable de la situation économique et sociale du pays ! On reprendrait les mêmes et on recommencerait.

Il n’est pas question pour nous de soutenir cette pseudo primaire à gauche.

Dans le même temps, on assiste une campagne outrancière contre Jean-Luc Mélenchon, dans les media. Les dirigeants socialistes ne sont pas en reste. Il est regrettable que des responsables du Front de gauche participent à la curée.

Un soutien conditionnel

Répétons-le, nous décidons donc d’apporter notre soutien à Jean-Luc Mélenchon. Mais ce soutien ne sera pas inconditionnel. En particulier, nous demandons une clarification sur les problèmes spécifiques à la Corse.

Cette candidature doit s’appuyer impérativement sur un vrai programme alternatif, de rupture avec le système actuel, dans la plus grande clarté et sur un vaste réseau de citoyens. L’élection présidentielle et les élections législatives ne sauraient être l’affaire de quelques individus, mais du plus grand nombre.

Nous nous prononçons pour la constitution d’un comité de soutien en Corse à la candidature de Jean-Luc Mélenchon et appelons les citoyens à nous rejoindre pour sortir enfin le pays de l’ornière dans laquelle il se trouve et pour un vrai changement.

Jean-Pierre Bizon, Robert Armata, Bernard Bouquet, Jacques Casamarta, Muriel Buisson, Francis Peretti, Christine Malfroy, Pascale Larenaudie, Christine Gié, Claude Perrin, Baptiste Chanrion, Jacques Defranchi, Marius Battesti, Christian Mela, Isabelle Rülling, Angèle Urbani, Guy Lanoy, Françoise Heintz, Jean-Pierre Orsi, Philippe Ollandini, Pierre Mela, Marie-Christine Oberlé

 

Signer et faire signer et à poster sur le courriel suivant : 

mancalternativa@yahoo.fr

 

 

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