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Gauche alternative en Corse

Charlozy en rase campagne électorale...

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Sarkozy ne propose rien en dehors d’une politique d’austérité pour le peuple. Les quelques mesures qu’il annonce feraient rire un cheval de bois qui pourrait de surcroît lui adresser un coup de pied aux fesses. Il propose que les pensions de retraites soient virées le premier du mois au lieu du huit. Il s’étonne que les grandes entreprises soient beaucoup moins imposées que les PME, ce qui n’est un secret pour personne et encore moins pour l’ami des patrons du Cac 4O et du Medef qu’il est. Il revient sur des vieilles promesses ressorties des tiroirs ministériels où elles jaunissaient. On l’a souvent moqué pour sa petite taille  qui semble être chez lui un complexe d’infériorité compensé par des talonnettes, par son besoin de notoriété, par sa boulimie de pouvoirs et sa folie des grandeurs. Ce n’est qu’un aspect du personnage qui a des petitesses morales, culturelles, intellectuelles, sociales… Depuis 2007, il tire la France vers le bas et c’est valable pour les salaires, le droit du travail, l’éducation nationale, la culture, la santé… 

Sarko aspirait à la grandeur parce qu’il était petit, écrit Philip Gourevitch, observateur étranger, dans un opus «No exit, Sarkozy et la France» qui le fait apparaître ce qu’il est : un killer politique sans état d’âme et  un autocrate de la droite extrême. Nous apprenons que Sarkozy ne boit pas de vin et qu’il n’aime pas les fromages qui puent (Cela me rappelle la marionnette de Stallone dans Les Guignols de l’info); alors que l’argent n’a pas d’odeur. En 2007, la France était-elle devenue si petite pour avoir choisi ce petit président qui soigne sa popularité par des guerres et des opérations de police? La France va-t-elle rester le jouet d’un sale gamin complexé qui n’a pas su grandir? N’êtes-vous pas fatigués par son exhibitionnisme et ses outrances, même si par stratégie électorale, il se montre aujourd’hui moins volubile. Il parle moins surtout  parce qu’il n’a rien à dire en dehors des peurs qu’il veut susciter, des mesures liberticides et antisociales qu’il affectionne.   On dit de lui qu’il était meilleur candidat que Président. Il l’a démontré pendant cinq ans. Ne faites pas confiance au candidat ! Souvenez-vous du président-sortant  qui a pour marque de fabrique le mensonge. Sous sa présidence les affaires se sont multipliées et son départ pourrait enfin permettre à la justice de terminer les procédures en cours. Ne donnez pas cinq années supplémentaires d’immunité à tous les politicards mis en cause pendant son quinquennat!   

Lorsque Sarkozy est arrivé à la présidence en 2007, l’économie française était en plein essor. En cinq années d’efforts antisociaux, le président des patrons du CAC 40 et du MEDEF, a conduit le pays à la récession économique et sociale.

No exit (sans issue) aux éditions Allia est un brûlot très documenté écrit par Philip Gourevitch (3.10 € la version imprimée, 1.49 € le PDF ou l’ePub, sans DRM). Son texte, sous-titré Nicolas Sarkozy – et la France – peuvent-ils trouver une issue à la crise européenne ? a d’abord été publié sous le titre « Celui qui veut être Napoléon » dans le magazine The New Yorker pour lequel il est le correspondant en France. L’auteur y dresse un portait au vitriol et parle de sa « représidentialisation » médiatiquement orchestrée. Il pose un regard acéré sur le bilan de son quinquennat dans un pays engoncé, mis à mal dans son rapport aux Français mais également à l’extérieur de ses frontières et bien pessimiste quant à son avenir. Il décrit Charlozy sans aura avec ses mimiques et les tics de son visage du front au cou, en passant par les joues et les lèvres avant d'esquisser un sourire, et le toc célèbre de son mouvement d'épaule. Le descriptif physique ne vient qu’illustrer une analyse de son comportement et de sa politique, causes réelles de son impopularité galopante.

signé: Battone

No exit!...

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