• Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Google Bookmarks

    votre commentaire
  • sans titre-1Le capitalisme boite. Il  a les bourses stériles. Il a besoin de ses cannes politiques pour faire de moulinets. Il réunit ses pécheurs du  G20 à Cannes. Il veut toujours monter les fausses marches de la spéculation et mettre l’humain à genoux… mais dans "genou", il y a « Je » et « nous ». Je me révolte car nous sommes !  Le G20  est le vain chœur des vingt faux-culs… Ils seront sur la Croisette les 3 et 4 novembre prochains.  Depuis plusieurs jours, des policiers et des gendarmes sillonnent dans tous les sens cette région où les villes sont mises par leurs élus sous télésurveillance. Un état de siège à cause des assises de gens qui se couchent devant les banquiers. Ils ont choisi de venir après la Toussaint, donc après les morts. Sans doute ont-ils à fleurir quelques cadavres dans leurs coffres ? On sait déjà à qui ils veulent faire payer  leur héritage… Ne l’oublions pas : la crise, c’est eux ! Il s’agit d’une crise financière. La rigueur annoncée ne doit servir qu’à payer les banques pour éviter de subir comme la Grèce des prêts à des taux d’usure dont le seul effet est de conduire à la faillite. Le capitalisme convoque son G20. A chacun sa conception de la démocratie… un mot inventé par les Grecs qui semblent le redécouvrir enfin. Ils pourraient se dire bientôt : C’est là que les Athéniens s’atteignirent… et que le grand capital capitula !

    Aujourd’hui, les Altermondialistes tiennent leur QG dans les anciens abattoirs et organisent un défilé à Nice, un contre-sommet du G20. Place Massena, des formes humaines accroupies ou assises (Œuvre de l’artiste catalan Jaume Plensa)  représentent les sept continents et les échanges et apports des différentes communautés.  L’Italie n’est pas loin. Devant cette œuvre contemporaine et toutes ces têtes dans les nuages, je pense aux sculptures d’Alberto Giacometti… à l’homme qui marche ! L’homme debout !...

    Signé: Pidone

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • « Ceci est  vraiment un moment historique qui restitue à la Palestine quelques uns de ses droits ».

    C’est en ces termes  que s’est exprimé Ryad Al Maliki, ministre des Affaires  étrangères de Palestine, le 31 octobre à Paris. Il saluait ainsi la décision prise à la majorité de la Conférence annuelle de l’Unesco, de reconnaître officiellement son pays, au grand dam des Usa et de l’Etat d’Israël.

    « Nous ne pouvons pas accepter l’adhésion de la Palestine » a déclaré l’ambassadeur américain. Et de menacer de ne plus verser la contribution de son pays, évaluée à 22%. Quant au représentant israélien, il s’est écrié, sans vergogne : « Il s’agit d’une tragédie ». Une tragédie pour qui ? Cette attitude est inadmissible. Au nom de quoi et de qui ce dernier s’arroge-t-il le droit de parler ainsi ? De tels propos ne peuvent en aucun cas faciliter le rapprochement entre les peuples israélien et palestinien.

    La France a voté pour l’adhésion. C’est une bonne chose. Outre les Usa et Israël, 12 pays ont voté contre, dont l’Allemagne et le Canada. 52 pays se sont abstenus dont l’Italie et la Grande-Bretagne.

    Cet événement – certes symbolique - doit être considéré comme une étape décisive vers la reconnaissance officielle de la Palestine comme pays souverain par l’Onu.

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Papandreou, premier ministre grec, a annoncé que le plan de rigueur imposé par l’Europe sera soumis au peuple par voie référendaire. Cette décision doit être saluée  et soutenue par tous ceux qui veulent en finir avec les diktats imposés par les marchés financiers et les agences de notation.

    L’annonce survient à la veille de l’ouverture du G20 à Cannes et déjà les réactions affluent en particulier d’Allemagne et de France.

    L’Élysée parle de décision « effarante et consternante ».

    Effarante et consternante, une décision de soumettre des mesures graves de conséquences au verdict populaire ? On croit rêver. Quelle conception de la démocratie ont les tenants du pouvoir ?  Il est vrai que ces gens-là  se sont allègrement assis sur le résultat du référendum de 2005.

    Donc, Papandreou a décidé de consulter le peuple grec. Il était temps. Mais il l’a fait contraint et forcé par de puissantes grèves et de nombreuses manifestations qui secouent le pays depuis plusieurs semaines.

    Cela dit, il est à craindre que les pressions sur la Grèce n'aillent en se multipliant. De même les chantages et les vociférations en tout genre.

     

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Pour les marchés financiers et les agences de notation

     

    On connaît le programme du Parti socialiste. Sans être méchant, on pourrait se contenter de dire qu’il ne casse pas trois pattes à un canard. Les marchés financiers et les agences de notation s’en accommoderaient fort bien.

    Mais, ce n’est pas tout. Pour certains socialistes, il faut revoir les ambitions du parti à la baisse.

    Il suffit d’écouter ce qu'a déclaré, lundi 31 octobre 2011, sur France 2, Jérôme Cahuzac, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale. « François Hollande puisera dans notre programme, mais ne pourra en réaliser la totalité, car tout simplement les moyens du pays ne le permettent pas ».

    Encore un petit effort, on sera alors en droit de se poser la question : Quelle différence y a-t-il entre les mesures prises par le pouvoir Ump et celles proposées par le Parti socialiste ?

    Si on a bien compris les paroles de Jérôme Cahuzac, une fois aux affaires, la gauche mènerait une politique de rigueur et d’austérité. Les marchés financiers et les agences de notation pourront mener leurs sales besognes en toute tranquillité.

    Ce qui est navrant dans cette affaire, c’est que les dirigeants socialistes n’ont aucunement tiré les leçons de l’échec  de Jospin, en 2002.

    Les gens préfèrent toujours l’original à la copie.

     

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • et du monde

     

    On avait eu dans un passé sinistre un sauveur de la France. Aujourd’hui dans un contexte différent, fort heureusement, on a un sauveur, non seulement de la France, mais de l’Europe…et pourquoi pas du monde entier.

    C’est le sentiment qu’on pouvait avoir en écoutant et en regardant la prestation télévisée du président de la République, sur France 2 et TF1, jeudi 27 octobre 2011.

    Grâce à ses multiples interventions et rencontres avec le gratin européen et en particulier avec la chancelière Angela Merkel, Nicolas Sarkozy est parvenu, avec un sens aigu de la modestie, à mettre d’accord les 17 sur un certain nombre de points qui sauveraient l’Europe. Une performance.

    Premier point. Les investisseurs privés sont cordialement appelés à renoncer à leurs créances sur la Grèce, à hauteur de 50%, soit 100 milliards d’euros. Ce que ne dit pas Sarkozy c’est que ce renoncement sera assuré, pour l’essentiel et sous la pression d’Angela Merkel, par les banques grecques. Donc les banques françaises, la Société générale, la Bnp et le Crédit agricole s’en tireront relativement bien.

    Le deuxième point porte sur la recapitalisation des banques de la zone euro afin de faire face à la baisse des obligations d’Etat que ces mêmes banques possèdent.  La recapitalisation porterait sur 106 milliards dont seulement 8 pour les établissements français. Alors pourquoi tant d’agitation sur les marchés financiers sinon de créer un climat de peur.

    Le troisième point concerne le fameux Fonds européen de stabilité financière (FESF). De 250 milliards actuellement disponibles, le Fonds passerait à 1000 milliards ! Une bagatelle. Reste posé le problème de l’alimentation du Fonds en période de crise financière. Les Etats de la zone euro sont déjà passablement endettés. Alors, dit Nicolas Sarkozy, on va se tourner vers les pays émergents, dont la Chine, le Brésil ou encore la Russie ! Ce sont eux qui vont devenir les prêteurs. Etonnant retournement de l’Histoire.

    Toujours dans le cadre de son intervention, le président de la République s’est livré à une attaque en règle contre les 35 heures et la retraite à 60 ans, source de tous nos maux actuels. Sans jamais d’ailleurs apporter une quelconque preuve. La technique est simple. On assène des assertions jusqu’à ce qu’elles deviennent des vérités.

    A la question sur la rigueur et l’austérité, Nicolas Sarkozy s’est contenté de répondre que « la rigueur ce serait baisser les salaires et les retraites ». Pour lui, il n’en est pas question. Ne dit-on pas de lui qu'il est très sensible à la situation des chômeurs, des précaires et des salariés aux maigres revenus.

    Dans le train de mesures déjà prises et à venir : taxe sur les mutuelles, baisse des remboursements sur certains médicaments, augmentation prochaine de la tva, augmentation des taxes d’habitations et des loyers, par exemple, n’est-ce pas déjà une nouvelle ponction sur les salaires et les retraites ?

    Enfin Nicolas sarkozy s'en est pris violemment à la proposition de François Hollande de créer 60.000 postes dans l'Education nationale. "Oû va-t-on trouver l'argent ?", s'est-il écrié. Sans partager toutes les positions du candidat du parti socialiste, il est du devoir d'un pays moderne de faire de l'Education nationale la priorité des priorités.

    Au fait, combien coûtent à la France, donc aux contribuables, la guerre en Afghanistan et l'intervention en Libye?

    De qui se moque-t-on ?

    Google Bookmarks

    votre commentaire