Gauche alternative en Corse
Par Manca alternativa
Il paraît qu’il existe une loi sur le littoral. Cette loi est sensée protéger notre environnement de dérives possibles comme c’est le cas, par exemple, sur la Côte d’Azur. Là, le béton s’est imposé pour le plus grand profit des promoteurs et de quelques spécialistes du blanchissement d’argent sale et pour le plus grand malheur de la nature. En Corse, nos rivages sont encore relativement vierges. Mais depuis quelques temps on assiste à une accélération des constructions, surtout de type résidences secondaires avec la bienveillance et la bénédiction de certains élus. Il est vrai qu’il vaut mieux favoriser la spéculation foncière et immobilière – ça rapporte gros – plutôt que de se battre pour assurer un véritable développement économique et social dans notre île, avec des emplois utiles.
Donc, il existe une loi sur le littoral. On peut dire sans risque de se tromper qu’elle est allègrement bafouée tous les jours. Il suffit de promener – autre exemple – entre Purtichju et Verghja pour constater que plusieurs constructions ont été réalisées ou sont en voie de réalisation, en deçà de la limite des cent mètres, prévue par la loi. Ou encore dans des zones qualifiées de remarquables.
Nous posons la question : soit ces constructions sont faites sans permis, soit elles ont bénéficié de certaines complaisances et complicités. Dans les deux cas, il s’agit là d’une violation flagrante de la loi sur le littoral. Il appartient aux autorités compétentes, en particulier le préfet, de faire respecter enfin cette loi. Le changement doit aussi passer par là.
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