Gauche alternative en Corse
Par Manca alternativa
Selon un sondage paru en janvier 2012, les forces de la gauche hellène pèsent 38% contre 30% pour la droite et 5% pour l’extrême-droite.
Le parti socialiste (PASOK) s'effondre un peu plus à 14. Le sondage dévoile une forte augmentation en faveur des autres partis de gauche, surtout le parti de gauche démocratique nouvellement créé, dirigée par politicien grec indépendant Fotis Kouvellis. La gauche démocratique serait à 13,5 % d’intentions de votes, le Parti communiste de Grèce auraient également obtenir 12,5 % et la Coalition de la gauche radicale obtiendrait un autre 12 % des voix. Les Verts grecs pourraient entrer au Parlement pour la première fois. Les scores de l'extrême gauche (Antarsya) n’ont pas été publiés. Ainsi, le Parlement se composerait de sept partis politiques, alors qu’il est de cinq actuellement. Selon ces résultats et en tenant compte de la représentation proportionnelle renforcée, la nouvelle démocratie (droite grecque) obtiendrait entre 127 et 138 sièges au Parlement grec composé de 300 membres. La droite aujourd’hui au pouvoir n’aurait donc pas la majorité. Bien qu’elle ait élargi son avance sur le Parti socialiste, la coalition de droite n'aurait pas suffisamment de voix pour former un gouvernement majoritaire. Les socialistes conduits par un Papandreou déconsidéré seraient les grands perdants avec une minorité de 32 à 43 sièges au lieu de la majorité de 153 qu’ils détiennent encore. Le peuple grec se tourne vers les autres forces de la Gauche et antilibérales.
Un message de soutien à Jean-Luc Mélenchon (qui ne veut pas participer à un gouvernement Hollandreou si le candidat du parti socialiste est élu) a été envoyé de Grèce. Il s'agit d'Alexis Tsipras, membre du Parlement Grec, président du parti de gauche Synapismos et leader de Syrisa, coalition de la gauche radicale qui avait obtenu 10,51% des voix en 2006 à Athènes lors des municipales et qui est créditée de 12% dans le dernier sondage.
Thème Magazine © - Hébergé par Eklablog