Gauche alternative en Corse
La spéciale Présidentielle de la Star Académie est terminée. La télévision a largement diffusé sur toutes les chaînes les réactions outrancières des partisans inconditionnels de Sarkozy pour ensuite répandre largement l’idée que le face à face se solde par un « Match nul » (terme employé qui en dit long sur la tournure prise par cette pantalonnade). Inutile de chercher l’objectivité sur les chaînes de télévision et dans une certaine presse. Il faut aller voir la Presse étrangère pour avoir d’autres commentaires pour la plupart favorables à François Hollande jugé plus serein, plus précis et plus convainquant. Sarkozy y est dépeint comme nerveux et se décomposant même à plusieurs moments lorsqu’il s’est retrouvé en difficulté. Rue89 a fait un état des mensonges de Sarkozy lors de ce débat lorsqu’il a accusé de façon éhontée son adversaire d’être un menteur et même un calomniateur. Pendant ce débat, Sarkozy n’a cherché qu’à déstabiliser François Hollande sans y parvenir. Il s’est avéré qu’il n’avait même pas lu le programme de ce dernier. Si on s’en tient à la forme, Sarkozy a encore fait la démonstration que, sans discours écrit, il bafouille et malmène la langue française face à un Hollande qui a un discours construit et clair.
Sarkozy comptait sur ce débat pour gagner la finale d’unecampagne plombée par lui-même et son entourage. Il a cru qu’il participait à la Star Académie et que tout peut se jouer sur l’esbroufe. Il s’est enlisé jusqu’à sa lyse. La presse et la télévision qu’il a mis à son service par les relations entretenues avec les patrons et par les nominations faites, n’ont pas osé le déclarer ouvertement vainqueur et lui accordent pour la plupart un match nul sans relever toutes les contre-vérités dont il a usé et abusé. Le vent est en train de tourner et la presse suivra finalement le courant… Certains l’ont déjà fait après avoir consulté les sondages et lu la presse étrangère. Sarkozy a été combattif mais mauvais. Il n’a cessé de mentir et de revenir sur ses mensonges obligeant son adversaire à se répéter.
Finalement Hollande a clos son intervention par une anaphore à rebours de l’autocrate que Sarkozy a été et reste. Ce dernier, n’en doutons pas, est incapable de la moindre poésie serait-elle anacréontique. Il ne sait pratiquer que l’anathème. Il pratique l’anacoluthe sans le savoir mais en le voulant et refuse toute anamnèse. Il est favorable, on le sait, à l’anatocisme. Après la sarkolyse proche, nous lui conseillons une fin de vie politique anachorétique à moins qu’il accepte une psychanalyse et qu’il renonce à l’abus d’analeptiques. Il ne fera pas de nos enfants des analphabètes et, après le 6 Mai, entrera comme l’anamorphose d’un Chef d’Etat dans les annales politiques
Signé: Pidone