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    Haro sur Chavez

    Il n’aura pas eu droit à un moment de répit. Même mort. Une presse, bien pensante, a sorti la grosse artillerie pour le dénigrer, le démolir, le salir. Le président Chavez était un sanguinaire, un autocrate, un populiste, en un mot un dictateur. De surcroît il avait – paraît-il - de mauvaises fréquentations. Pourtant n’a-t-il pas été élu démocratiquement, par trois fois, par le peuple vénézuélien ? Que lui reprochent tous ces journaleux serviles ? D’avoir nationalisé le pétrole ! Le Venezuela possède les réserves parmi les plus importantes de la planète. On commence à y voir clair. Ils lui reprochent également d’avoir utilisé la « rente » pétrolière dans les domaines de la santé, le logement et l’éducation. Deuxième crime. Parbleu, avant c’était mieux, puisque cette « rente » ne profitait qu’aux actionnaires des compagnies américaines et à leurs laquais locaux. Enfin, de ne pas avoir investi suffisamment dans le développement économique du pays. De quoi parlent-ils ? D’un développement économique au service des populations du pays ou au profit des marchés financiers et des Etats-Unis d’Amérique, comme ce fut trop longtemps le cas en Amérique latine ?

    Pour notre part, nous nous associons au deuil national du Venezuela. Nous honorons la mémoire de Hugo Chavez et nous souhaitons que le pays poursuive la voie du progrès social et économique, ouverte par la deuxième révolution bolivarienne.

    Maria Maddalena Lanteri

    Un nouveau modèle social ?

    Cent députés socialistes se sont lâchés, pas plus tard que ce dimanche 3 mars, dans une tribune publiée par le JJD. Que disent ces élus du peuple ? Pour eux, l’accord sur l’emploi signé le 11 janvier entre le Medef et trois syndicats minoritaires, la Cfdt, la Cgc et la Cftc, marque la naissance d’un nouveau modèle social ! Au profit de qui et avec quel contenu ? Il suffit d’entendre madame Laurence Parisot pour trouver la réponse. La présidente des patrons n’a-t-elle pas exulté après la signature de « l’accord historique » ? Nos cent députés socialistes ont-ils vraiment lu le texte, entre autres, les passages qui consacrent la fin des contrats à durée indéterminée et la généralisation de la flexibilité dans les entreprises ? Approuvent-ils la possibilité qui est donnée aux patrons de faire travailler plus en payant moins ? Ils ont sans doute oublié la malheureuse expérience, mais combien significative des Conti. Ce n’est certainement pas avec de telles déclarations que ces élus socialistes vont contribuer à répondre à la volonté de changement qui grandit partout en Europe. Il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

    Maria Maddalena Lanteri

    Appel des cent

    Madame Parisot monte au créneau

    Madame Laurence Parisot s’est encore distinguée récemment. Il est vrai qu’elle brigue un troisième mandat à la tête du Medef. Comme la concurrence est rude, il lui faut donc montrer les dents. Que dit-elle à propos d’une proposition de loi visant à amnistier des faits commis à l’occasion de mouvements sociaux et d’activités syndicales et revendicatives. Proposition de loi qui vient d’être votée au Sénat, au demeurant fortement édulcorée par les socialistes. Madame Parisot affirme, sans rire, que cette proposition est « un appel à encourager la destruction et le cassage » ! Dans sa foulée de brillants cerveaux de l’Ump et de l’Udi jugent la proposition « inopportune et dangereuse » ou encore s’interrogent sur la question de savoir si nous voulons « un pays où le militantisme syndical sème la pagaille ou la terreur » ! Rien que ça. Que pensent tous ces farouches défenseurs de l’ultralibéralisme des entreprises qui liquident l’outil de travail et jettent des milliers de salariés à la rue ? Qui sont les vrais casseurs ? Qui détruit le tissu industriel du pays, pour investir sous des cieux plus propices ? Qui ?On attend avec intérêt leur réponse.

    Maria Maddalena Lanteri

    Tempête dans une verre d'eau

    François Hollande aura passé douze heures au salon de l'Agriculure, porte de Versailles, à Paris. Douze heures de bonheur, à caresser la tête des vaches et non pas leur cul, comme un certain Jacques Chirac. A chacun sa méthode. Durant ce salon, notre président s'est quelque peu lâché, content de rencontrer, outre des animaux, des agriculteurs et de nombreux curieux. Dans le passé, il s'était taillé une bonne réputation. Celle de raconter de bonnes blagues. Il se calma le temps de la campagne électorale et de sa mise en place à l'Elysée. Mais voilà, chassez le naturel, il revient au galop. Normal dans le contexte d'un salon de l'Agriculture. Ainsi, à une question innocente posée par un gamin sur Sarkozy, Hollande, en plaisantant, dit que l'ancien président ne reviendra pas. Pas de quoi fouetter un cheval ou un âne. Horreur et damnation. Toute la droite s'est insurgée et a crié au scandale. D'aucuns ont trouvé inadmissible qu'un président de la République tînt des tels propos. Tempête dans un verre d'eau. Il est vrai que de nos jours le ridicule ne tue pas. Au fait, que pensent ces charmants laudateurs de Sarko quand celui-ci, dans la même enceinte, il y a quelques années, lança en direction d'un agriculteur légèrement contestataire son fameux ; "Casse-toi, pauvre con".

    Maria Maddalena Lanteri

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